#1 – Nettoyage de plage aux Îles Scilly

C’est en se baladant sur l’île de St Mary, aux Îles Scilly, que l’équipage tombe sur un bout de plage excentré, recouvert de déchets. C’est cachés sous des arbres, à l’extrémité de l’Old Town Bay, que viennent s’accumuler les déchets ramenés par la marée.


Le lendemain après midi, Charly, Guénola et Salomé y sont retournés armés de sacs pour tout ramasser. Il faut crapahuter dans les cailloux, se faufiler sous les arbres, l’oeil averti, pour ne laisser échapper aucun morceau, du plus évident au plus petit qui se camoufle dans les algues. En l’espace d’une heure, c’est environ 5kgs de déchets qui ont été récupérés !

Bilan du ramassage:

  • presque 4kg de cordages de toutes tailles, issus de la pêche.
  • une énorme boulette de mazout d’environ 1kg
  • 72 morceaux de plastiques durs supérieurs à 1cm. Dont 1 bâton de sucette, 2 bâtons de cotons tiges, 3 cartouches, 1 briquet, 7 bouchons, 1 manche de brosse à dent, 1 balle de tennis, 1 jouet poisson et 1 morceau de pare-choc Citroën.
  • une quarantaine de « films plastiques » issus d’emballages divers
  • des microplastiques (inférieurs à 1cm)
  • 1 tube de gel hydroalcoolique plein
  • et quelques autres bricoles.

Deux trouvailles très étonnantes ont été faites lors de ce ramassage de déchets, en effet Charly a découvert un morceau de plastique qui a littéralement fusionné avec un caillou. Impossible de dissocier les 2, comme si le plastique avait fondu sur la pierre. Un phénomène similaire a déjà pu être observé sur les côtes de Madère, appelé le plasticroûte. Est-ce le même phénomène que nous avons pu observer?

De même, l’interrogation plane quant à cette boule de mazout retrouvée, comment est elle arrivée là? Est-ce un reste du naufrage du Torrey Canyon, qui, il y a plus de 50 ans de cela, a déversé plus de 120 000 tonnes de pétrole brut entre les Iles Scilly et la côte Britannique ?

Ce premier ramassage de déchets depuis notre départ aura été une bonne expérience, nous pensions mettre plus de temps pour tout nettoyer et surtout nous avions imaginé qu’il y en aurait beaucoup plus. On a hâte de parcourir d’autres plages pour constater si la « plasticroûte » est un phénomène réccurent ou isolé.

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