Arvik chez les petits bretons, suite…

Le 19, nous quittons Douarnenez pour passer le cap de la Chèvre, et la pointe de Pen Hir, pour nous poser pour la soirée à Camaret sur Mer. En cours de route, nous pêchons un joli maquereau, qui finira en rillettes pour l’apéro ! Petite visite rapide de Camaret dans l’après midi, et nous sommes rejoints dans la soirée par Gwénolé, qui passera deux jours avec nous. C’est l’occasion d’une soirée « jeu super rigolo mais sans nom, et où on doit dessiner »! Claude nous fait part de ses talents de dessinateur, maîtrisant tout particulièrement les portraits de vaches !

Le 20 août, nous déposons Claude à Brest, à la marina du Château, après 6 chouettes journées passés avec lui à bord. Puis nous allons mouiller pour la nuit à l’île aux Morts, dans la rade de Brest. Ile militaire, donc pas de possibilité de visiter, les seuls habitants sont des moutons ! Le lendemain matin, Clémence et Guénola s’amusent à faire le tour de l’île en optimiste, malgré le manque de vent, pendant que Charly installe un hamac à fruits et légumes des plus réussis. Retour à Brest dans l’après-midi, après avoir ramassé beaucoup de déchets en mer, pour une mission courses, et récupérer Gagou, qui passera 3 jours avec nous.

Départ le lendemain en fin de matinée, et passage du chenal du Four les doigts dans le nez pour les 3 filles, Charly profitant de l’après-midi pour lire et se reposer. Nous avons mouillé dans l’anse de Porsmoguer, accompagnés au mouillage par un grand dauphin ! Au matin, départ assez tôt, et arrivée dans l’Aber Wrac’h vers midi, sous le soleil. Nous allons nous poser au mouillage assez loin dans l’aber, pour l’après-midi. Au programme : apéro, sieste dans le hamac, et baignade ! Nous rejoignons le port de l’Aber Wrac’h en fin de journée, pour un petit resto tous les quatre. Le samedi, départ de Gagou, et aller-retour dans la journée de Charly et Guéno sur Noirmoutier, pour l’enterrement de la grand-mère de Charly…

La journée du dimanche fut passée au mouillage dans l’Aber, au calme, avec travail sur le site internet.

Nous sommes rejoints le lendemain par Julien, Aude, Florian et Monica, qui resteront 5 jours avec nous. 5 jours à 7 dans le bateau, donc! Nous faisons un premier mouillage dans l’Aber Benoît (l’Aber Claude, ou l’Aber Pitchoun pour ceux qui suivent!), histoire d’amariner tout le monde, avant de partir pour Ouessant le lendemain. Traversée aux conditions plutôt agréables, malgré les températures fraiches, ce qui n’empêche pas Monica et Julien d’être malades… Nous prenons un coffre proche du port du Stiff, et descendons à terre. Quelle île magnifique ! Nous traversons à pied jusqu’à Lampaul, et cela donne vraiment envie d’y rester une semaine. Malgré l’absence des fameux moutons d’Ouessant, nous ne sommes pas déçus de la balade… Nous prenons un verre dans un bar, et après un repas composé de frites et de frites au fromage (spécialité locale ?!) au bar, le groupe se sépare en deux, Aude, Julien, Monica et Charly rentrant au bateau, alors que Clémence, Guéno et Florian font les piliers de bar.

Le lendemain, départ en fin de matinée, pour ce qui a été vendu à nos invités comme une navigation de 3 heures tout au plus, très tranquille, vers la baie de Lampaul, en longeant la côte nord d’Ouessant. Finalement, à cause d’une mauvaise lecture des courants (oops!), nous aurons le courant et le vent contre nous quasiment tout du long, le tout dans une mer très formée… Résultat des courses : Monica et Aude malades, et Julien hors course ; 6h de nav’ pour faire 10 miles, et une arrivée dans un mouillage houleux ! Jamais la côte n’aura défilé si lentement ! Une fois enfin arrivés, nos invités n’ont qu’une hâte, retrouver la terre ferme ! Nous décidons donc de décaler la soirée crêpes pour un resto sur l’île.

Le lendemain, départ à 5h du mat’, direction la rade de Brest, pour une nav’ sous le soleil, et avec les dauphins ! Nos invités sont déjà un peu plus heureux ! Nous mouillons en début d’après-midi, accompagné d’un grand dauphin isolé, qui semble chercher la compagnie des humains… Le pauvre n’a pas l’air très en forme. Florian et Aude testent l’optimiste, le reste de l’équipage étant plutôt en mode sieste ! Le soir, c’est soirée crêpes, avec une délicieuse pâte cuisinée par Charly.

Au matin, départ vers la marina du Château au moteur, pour y déposer nos 4 invités, et récupérer notre dernière invitée du mois, Emilie.

Après une nuit à la marina, nous quittons la rade de Brest avec un fort courant, première expérience de la voile plutôt sportive pour Émilie du coup ! Mais elle tient le coup. Nous mouillons proche de Morgat, dans une très jolie petite anse. Etant bien fatigués, c’est encore la sieste, d’autant que le lendemain, c’est un départ à 4h30 du matin, pour passer le raz de Sein avec le courant, direction les Glénans.

Grosse nav’, mais super conditions, soleil, dauphins, mer plutôt calme. Nous avons tenté de récupérer un déchet aperçu au loin, mais sans succès… Malheureusement, on ne peut pas toujours les attraper ! On avance bien, et on arrive bien plus tôt que prévu aux Glénans. Nous mouillons où nous pouvons (avec les grandes marées, il faut bien choisir sa place!), et installons un mouillage arrière, histoire d’être sûrs de ne pas bouger.

Emilie nous quitte au matin, avec un bateau taxi, direction le continent. Nous profitons de n’être plus que 3 à bord pour nous reposer, et profiter un peu du soleil. En fin d’après-midi, nous décidons de changer de mouillage, pour aller un peu plus loin derrière l’île de Penfret. Ça n’a pas été sans difficultés… En effet, avant de pouvoir lever l’ancre, encore faut-il pouvoir récupérer le mouillage arrière ! Or, pour le moment, notre mouillage arrière est simplement notre ancienne ancre plate de 20kgs et 20m de l’ancienne chaîne, ainsi qu’une vingtaine de mètres de cablot. Récupérer tout ça en kayak, tout seul, telle est la mission que s’était fixée Charly… Echec cuisant ! Guénola et Clémence se chargent donc de remonter le mouillage avant, et d’aller chercher Charly, cramponné à l’ancre arrière. Finalement, c’est en mettant le mouillage arrière sur les taquets de l’avant que nous avons pu le remonter. Il va falloir bosser la question !

Le lendemain midi, petit pique-nique à terre histoire de découvrir l’ile, et sieste l’après-midi. Nous partons après le diner pour notre première et unique nav’ de nuit du mois, en rejoignant Belle Ile au petit matin. Superbe nuit étoilée, des dauphins pour nous tenir compagnie, pile ce qu’il faut de vent, bref, la nuit de quart parfaite ! Quel plaisir ! Une fois à Belle Ile, nous restons 2 nuits au mouillage dans l’anse de Kérel, au calme malgré le vent qui souffle bien. Siestes, balades à terre, cuisine, on profite des derniers instants en « vacances » avant de repartir le 6 au petit matin pour un retour à Arzal ! Vivement le 15 avril et notre vrai départ, après ce chouette avant-goût ! Un grand merci à tous nos équipiers du mois, avec qui nous avons passé de super moments !         

1 réflexion sur “Arvik chez les petits bretons, suite…”

  1. Belle aventure en perspective ! Bravo pour le site, on va pouvoir vous suivre … Vous êtes passés par Camaret … si « repassera par là », ne ratez pas de rencontrer Serge Kergoat, photographe-dessinateur-autoéditeur de livres, ornithologue passionné par la défense de la nature, il tient boutique dans une petite rue du centre-ville, il conduit des balades sur l’estran à la découverte des oiseaux, contact facile et riche… du moins c’est notre expérience !

    Bon vent !

    Monique et Alain sur Lifou (29Di) basé à Locmiquélic en rade de Lorient

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